De petits tours en Sicile

La Sicile est un paradis pour les yeux. Montagne, collines, architecture, mer, volcans, îles,... Couleur de paysage rouge, verte, noire, bleue,...

Et paradis pour la bouche avec pour se rassasier : Involtine di pesce spada, caponata (mélange d'olive), polpettini (ronde croquette), ...

et pour boire : les vins de Donna Fugata (moi j'adore leur rouge Sedàra 2002, ou le damaskino bianco), en plus les étiquettes sont superbes.

Il reste des progrès à faire pour enterrer les fils électriques, la circulation sauvage en ville, les prix d'hôtel qui restent très chers, les trains qui sont trop lents (11h entre Messina et la pointe sud de la Sicile, c'est à dire environ 200km)

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Palermo est une ville que j'apprécie énormément. J'irai même à dire que parmi toutes les villes que j'ai visitées, c'est Palermo que j'apprécie le plus.

Ah ! Palermo, mythique Palerme…. Palèmmmo comme vous diront les Palermitains. Cette année 2003, j'y fais quelques séjours courts pour le boulot. En voici une soirée :

Cette fois-ci au-lieu du fameux hôtel au bord de mer, j’ai réservé dans un hotel d’un quartier populaire dans le haut de la ville, quartier qui n’apparaît même pas sur les cartes ordinaires.  Pour le trouver il faut prendre à droite à gauche 2ième à droite, 3ième à gauche, 1ière à droite, … Ne pas faire d’erreur sinon il faut recommencer à partir de zéro car les sens interdit sont nombreux ainsi que les toutes petites rues où je n'ose pas y passer avec la voiture.

Ce soir en arrivant, quand je sors sur le balcon de la chambre de l’hôtel, la facade de l’immeuble d’en face semble vivante. Le crépis est vieux au point de ne plus vraiment reconnaître sa couleur originale : rouge, orange, jaune ? Il tombe en lambeau comme partout dans Palèmmmmo mais ce qui est sûr c’est que c’était une couleur chaude. Balcons à toutes les fenêtres. Rideaux extérieurs, à rayures verticales blanches et bleux ou blanches et vertes, qui semblent être le symbole de la ville, accrochés à la facade et passant au-dessus de la balustrade. Les rideaux se soulèvent légèrement par la brise et laissent entrevoir derrière des monticules d’objets de toute sorte. Madame du 3ième gauche discute avec grand-mère du 2ième droite (j’imagine le torticolis après ces longues conversations). Monsieur du 4ième droite rappelle sa femme, dans la rue qui part faire ses courses, pour lui passer commande du rasoir qui lui manque. Grand-père du 2ième gauche, dont je n’entrevois que la tête, le reste étant derrière le fameux rideau s’est installé sur un petit transat et lit. Madame du 1er gauche étend son linge sur les fils extérieurs. Tiens une fenêtre fermée au 5ième gauche : eux ont du s’installer l’acclim. Des planches clouées entre elles, vont permettre de descendre des gravats de l’appartement du 4ième gauche en réfection. 3ième droite à du partir en vacances : pas de bruit, pas de rideaux exterieurs, pas de mouvement derriere les rideaux intérieurs, pas d’objet sur le balcons. Grand-mére du 1ière droite discute avec un passant. Au 5ième droite, un petit chien aboit contre je ne sais pas quoi, sans doute les pigeons sur le toit. Et au rez de chaussée ? Je ne sais pas, y’a-il une habitation ? Les fenêtres des rez-de-chaussée de Palerme sont toujours fermées.

Multipliez cet immeuble autant de fois que vous voulez, puis dispersez-le vers la droite, la gauche, en diagonal, … et vous aurez un bon aperçu de l'ensembre de la ville.

Il est 21h00, il fait nuit depuis déjà 1/2h. Je descends doucement vers le buibui conseillé per le réceptioniste. En levant la tête dans l’ombre j’apercoie une femme qui se brosse les cheveux, des lumières qui éclairent les beaux plafonds en bois, des rumeurs sortent de ces pièces chaudes. Dans la rue, des petites dames ont sortis de vieilles chaises sur le trottoir et discutent, 1 amoureux sur son scooter fait la cour à sa dulcinée. Cherche le baiser. Un  peu plus loin, au mileu du carrefour des dames bien en chair en petites robes à fleurs se racontent les derniers ragots. Et là-bas une jeune fille hèle un conducteur et ils se lancent dans de grands débats animés avec les mains Hé ca fait longtemps que je ne t’ai pas vu ? Et patatis et patatas. N’approchez pas trop près au risque de recevoir une claque de ses mains animées. Et comment ca va ? Et ta mère ?  je ne comprends pas tout car ils parlent en sicilien.Un chat miaule près des grosses poubelles publiques. Les rues sont bordées de petites voitures, fiat cinque cento, abeilles à trois roues…, poussiéreuses.

Sur quelques charettes, des indiens vendent encore à cette heure-ci des lunettes de soleil et dessacs à main en plastique.

Le buibui vit à 100 à l’heure. C’est beaucoup plus propre que ce qu’on imagine avant d’y entrer. Desserts siciliens en pagaille (huuuumm !). Mais le rayon "salé" laisse un peu à désirer. Les sandwichs ne sont pas la spécialité des siciliens. A part ceux à la milza (rate) et les arantchonés à la tomate ou au fromage au encore à la viande, grosse boule frite de riz garnis de votre choix. J’essaye celui à la viande. Ce n’est pas mauvais, pas très facile à manger et un peu gras. Commande à la caisse, pesage avant si nécessaire. La salle interne est vide. Il y fait chaud et les clients s’ammassent sur le trottoir pour y manger. Je me régale de leur désert en pâte d'amande, avec laquelle ils reconstruisent avec perfection des fruits ou légumes divers. Mais il y a aussi les roulés à la ricotta,...

De retour à l’hôtel, soirée foot, les italiens et italiennes de tout âge  sont dans le hall à regarder la partie. L’ambiance est plus qu’animée. Un chahut pas possible. Cohue-bohue pour trouver l'ascenseur.

Je ne reconnais pas l'Italie ou Bologne dans cette ville de Palerme. Ici on est vraiment en Sicile. Très proche de l’Afrique.

Décembre 2003 - Pendant la période de Noël, Palerme est vraiment féerique avec ses arbres éclairés. Beaucoup de charmes de nouveau... à suivre.

Mai 2004 - avant, pendant et après un match avec l'équipe de foot de Palerme. Y'a de l'ambiance !

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Un petit tour au vert, grâce aux Verts. Ils ont réussi en 1981 à faire arrêter des travaux d'une route sur une presqu'île. Bien qu'un tunnel y était déjà fait. Et c'est devenu la superbe réserve du gitan : http://www.riservazingaro.it/

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Entre Catane et Palermo

Longue autoroute de 210km. pont pratiquement d'un bout à l'autre. Est-ce pour préserver les espaces cultivés ou bien à cause de la morphologie du terrain ? J'aime beaucoup ces petits soubresots qui font penser être dans un train. Et j'aime beaucoup ce paysage ou l'homme ne s'est pas encore vraiment installé.

Fin de l'été

A la fin de l'été ce qui est surtout très beau ce sont ces champs retournés qui brillent par bandes. Qui changent de couleurs suivant l'angle du soleil avec la terre. La terre est marron foncé et presque noire plus on se rapproche de l'Etna.

Végétation éparse mais diverses. On peut apercevoir des tentatives de routes qui auraient bien voulues être raccordées à l'autoroute.Mais qui se perdent dans les champs. Arbres mais ni bois ni forêts car trop espacés. Maisons en ruines, rivières, champs retournés, troupeau de vaches qui n'ont pas peur que le ciel leur tombe sur la tête car elles se protègent du soleil sous l'autoroute. Bergerie ou plutôt étable car je n'ai pas vu un seul mouton.

 

Au printemps

En arrivant sur Palerme, les cerf-volants à acheter au feu rouge ont remplacés les cobras en bois. Les travaux du tunnel sont enfin fini. Un tunnel : 1an et 6 mois. Quelle galère avant. Mais en fait ce n'est pas vraiment fini mais pour éviter un soulévement de la population le tunnel a quand même été ouvert bien que les barres à béton sont encore visibles, que les lignes ne soient pas faites, la peinture, ...

Champs et bottes de pai

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Parcours à Catane

Avril 2004 - Nouveau projet pour le boulot à Catane cette fois-ci. Bon alors, je suis beaucoup moins exaltée par Catane que par Palerme. Ma première impression est qu'il semble que cette ville soit principalement faite de banlieues. Vous savez ? Les banlieux considérées trop loin du centre pour qu'on s'en occupe ? Les immeubles sont sales et sans intérêt. Pendant cette première semaine il faut dire que je navigue entre la banlieue nord et la zone commerciale de Catane (dont un Auchan, où vous ne trouverez pas de rayons BD, c'est dingue !). Je n'ai absolument pas le temps d'aller au centre-ville. Samedi arrive, je pensais monter à l'Etna. Toute la semaine, il était dégagé le matin, couvert l'après-midi. Mais ce matin c'est la tempête. Pas la peine d'essayer de monter à 3000 mètres. Je vais donc à Catane... à reculons. A la réception de l'hôtel, on m'indique que le mieux est de se garer au port. Car le centre est très encombré. J'ai bien trouvé le port mais je n'ai pas compris où se garer et je me suis retrouvée sans le vouloir juste sous le Duomo. C'est vrai que le quartier est très actif et les gens se battent pour se garer. J'ai rapidement fait demi-tour. Un peu plus loin, devant le Mac Do (j'aurai juré qu'il n'y aurait jamais de Mc Do à Catane; les Catanais, catanois ? adorent manger et ils mangent bien. En plus de ça je n'ai jamais vu autant de gelateria/pasticceria), un type (est-ce officiel ?) gère les places le long de la rue. Avec une petite pièce il me trouve rapidement une place. Il me signale qu'il faudra que je repaye au retour à son futur remplaçant qui, lui, a l'air encore moins officiel. Pas de problème. Je préfère ça. Je vais directement au marché aux poissons. Extraordinaire ambiance. Les marchands sont tous des pêcheurs, en tenues de pêcheurs, plus ou moins agés. Un sac plastique transparent accroché à leur ceinture leur sert de porte-monnaie. Mi-italien, mi-dialecte, c'est drôle, on a vraiment l'impression d'être à la criée mais où est le port ? Je fais très attention à mon sac car il est écrit dans tous les guides que ce marché est le paradis des pick-pocket. Mais je vois ici et là quelques flics. En haut d'un muret, un autre encore. Ah ! Il est bien placé pour surveiller. Mais surveille-t-il vraiment ? En me rapprochant, je me rends compte qu'il est parti dans une grande conversation animée avec un de ses copains. Sur la place du Duomo, les écoles ont montés une expo "tous les déchets ne doivent pas en faire un sac" au pied de leur éléphant-symbole en pierre volcanique. Il est assez rigolo. Puis je décide d'aller faire une petite promenade vers le vieux quartier où je serais censée voir des murs de lave de 1 mètre encore au pied des immeubles. Cette petite rue là va m'y mener. Très agréable, le quartier est piéton. Bon c'est aussi le quartier des prostituées. Mais j'ai vu pire à Paris ou à Bologne n'est-ce pas ? Au fond de la rue une prostituée qui tire sur son t-shirt à mon passage. J'ai beau regarder en l'air mine de rien, nous sommes toutes les 2 très génées. Je tourne dans l'autre petite rue, et voilà une autre prostituée au pas de sa porte à lire son journal. 3 jeunes avec leur cartables sur le dos demandent le prix de la course (pour ceux qui veulent savoir c'est 15 Euro chacun mais quoi ? Je ne sais pas, je ne me suis pas arretée). Encore une prostituée ici et là mais pas de mur de lave. Ah ! Si là au fond de cette ruelle. Humm je ne suis pas sure que je vais m'y aventurer car des mecs louches commencent à me suivre.. l'air devient malsain. Je fais rapidement demi-tour. Je me suis trompée, ce n'est pas du tout, mais pas du tout un quartier touristique. Quoi ? A Pigalle ou rue Saint Denis, les touristes ne dérangent pas, non ? Vraiment dommage, ça serait un quartier agréable : calme, piéton, pas trop haut... tant pis. Piazza Bellini, Chiesa Bellini, viale Bellini, teatro Bellini. Bellini, mort en France, a été retransféré ici et son tombeau dans le Duomo est très beau avec sa partition de musique. Direction les hauteurs de la ville, piazza Dante. Bel ancien couvent transformé en université. J'y fais un tour. Ils ont gardé les cellules de nonnes mais les nonnes ont laissé la place aux travailleurs. Il reste les toutes petites portes en bois. Et puis dans ce couloir les architectes y ont mis des escaliers modernes à 2 niveaux avec petits espaces aménagés de tables et chaises. Les jardins sont ouverts. Y'a même des jardins suspendus. J'y vais prendre l'air et admirer les plantes évidemment. ... mais à la fin de ma petite promenade la porte s'est refermé et nous laisse enfermée dehors (y'avait un autre type aussi). Y'a plus qu'à attendre que quelqu'un passe. C'est samedi midi, y'a pas tant de monde que ça !! 15 minutes. On a attendu seulement 15 minutes. Ouf ! j'ai eu peur. Puis je redescends doucement dans la ville. Il est 13heures et j'ai donc raté les visites du théâtre romain. Ah non ! Tiens ! Il ferme à 13h30. Magnifique. Puis je continue jusqu'au château qui sera fermé comme indiqué mais au moins je pourrais y faire le tour et voir ses douves remplies de laves. Mais il s'avère que je peux aussi visiter le château puisque le samedi il est ouvert toute la journée. Ca c'est une chose que j'ai déjà remarqué en Sicile : ne vous fiez pas trop au horaires indiqués dans les guides, car ces horaires sont assez fantaisistes. Ils changent tout le temps. 4 fois j'ai essayé de visité la Chapelle Palatine à Palerme en me présentant la première fois à l'horaire indiqué dans les guides et c'était fermé puis la deuxième fois en me présentant aux horaires que j'avais lu sur le panneau mais ça avant changé, 3ième fois de nouveau ça avait changé. La 4ième fois je me suis présenté à un horaire de fermeture et ... c'était ouvert !!!

Donc je reviens sur mes sentiments à propos de Catane : on peut passer 4 heures très agréables à visiter Catane qui reste heureusement une ville sicilienne avec ses théâtres romains, ses amphitéâtres antiques, ses musées et quartiers hauts (en évitant le vieux quartier). Et aussi à sa défense : s'il fait beau vous pouvez aussi y passer la journée entière grâce aux beaux jardins et belles places. Ceux du couvent, les jardins Bellini (tiens j'avais oublié de le citer celui-là), le petit jardin devant le château... Pour des infos touristiques voir, tout à fait par hasard, les guides "vert" et "routard" par exemple.

Et puis Catane est au pied de l'Etna. Toujours en activité. Toutes les nuits je me réveille en sursaut, j'ouvre les volets pour vérifier qu'il n'y a pas une rivière de feu qui se précipite vers moi ou pour peut-être admirer dans la nuit c'est fameuses éjections au sommet. Mardi soir. Boum boum. Qu'est-ce que c'est, qu'est-ce que c'est ? Ah non c'est un feu d'artifice. Et la nuit suivant, boum boum !  de nouveau. J'ouvre les volets. Rien, c'est le vent qui fait claquer une antenne sans doute ou bien le voisin du dessus qui déplace sa chaise. La nuit suivante, vrrroouuum, c'est un avion qui m'éffraye. Et pourtant j'en ai déjà entendu plusieurs, l'aéroport n'est pas si loin. Et la nuit suivante, boum, boum ! ouhlala ! non c'est juste le tonnerre.... Vivement que je rentre à Bologne, je suis vraiment craintive... Et finalement samedi soir, boum boum. Cette fois ci c'est sûrement une éruption. Je ne vois pas les boules en feu à cause des nuages mais c'est sûr que c'est une éruption car les nuages sont tous rouges. Ouhlala !! 6h du mat je me réveille (car j'ai fini par m'endormir de fatigue), je vérifie si je n'aperçoie pas un nouveau cratère (stupide car de là où je suis, je ne pourrais sûrement rien voir du tout). Tiens c'est marrant le volcan s'est carrément déplacé vers la droite. D'accord, je me suis trompée ça devait de nouveau être un feu d'artifice.

Bon si t'as bien suivi, on est dimanche matin 6h. L'Etna est dégagé. C'est beau ! Vite il faut que j'y aille.  Pas de précipitation, le p'titdèj ne commence qu'à 7h (Hé ! Je ne vais pas partir le ventre vide pour une excursion à 3000m) et les excursions ne commencent sûrement pas de si bonne heure. Mais je suis toute excitée. A 7h01 je suis au p'tit déj., 7h30 dans la voiture. Un type de l'hôtel va justement dans le coin. Il me propose que je le suive. Sympa. 8h30 je suis au pied de l'Etna au refuge sud. Ca sent la station de ski, la neige fondue. La station est vide pour le moment. Voici quelques guides de hautes montagnes qui arrivent petit à petit. J'essaye d'acheter un billet pour monter en bus 4x4 mais c'est encore trop tôt. Vite vite, je veux être en haut avant les nuages. Premier départ finalement à 9h20 quand le 4x4 est plein. Montée sur la lune. A mesure qu'on monte, la température descend, les rochers se couvrent de givres. Le sol brille de la gelée matinale, c'est émouvant. Un peu plus haut encore, c'est la glace. Poteaux et pierres sont coiffés par le vent de glaçons en coupe arrière, c'est rigolo. Et encore un plus haut c'est la neige. Plus suffisamment pour faire du ski cependant. Le mixte de blanc et noir est magnifique. En haut un vent à décorner les boeufs. Il fait très très froid que j'estime à -10degrés. Les cratères sommitaux sont majestueux. Ils fument légèrement, aujourd'hui pas de risque d'explosion. Le bus nous dépose et un guide de haute montagne (carrément), nous emmènent à pied vers les derniers cratères formé en 2003. C'était l'année dernière mais une grosse fumée en sort toujours. Tout d'un coup il fait beaucoup plus chaud : 10degrés autour des cratères, différence de 20 degrés. Et 400degrés au fond du cratère mais je n'ai pas essayé. En ramassant les petits cailloux sur le sol, on se réchauffe les mains et même on s'y brûle si on ne fait pas attention. Je redescends à pied. Je vais pouvoir aller profiter de la "vallée des poètes" un peu à l'écart de la piste pour 4x4, vallée faite de falaises en terre rouge de plusieurs kilomètres. Du volcan je me trouve tout au bout. La perspective est impressionnante. Je continue la descente. Après seulement 1/2 heure de descente, les sommets sont déjà complètement couverts. Course contre la montre pour ne pas me faire prendre par la tempête de grêle qui a commencé la-haut, m'annonce un chauffeur de 4x4 qui redescend. Je prends quand même le temps pour monter sur ce petit cratère. Ses flancs sont fait de poussière noire très fines très instables. La montée ne me rassure pas beaucoup et puis arrivée à quelques mètres du bord je décide de redescendre car le vent est tellement fort que j'ai peur qu'il me pousse dans le fond du cratère. Je n'ai rien vu donc, je vous l'ai dit, je suis vraiment pas timorée. 2 heures de descente pour retourner à la station, il y a encore quelques éclaircies, j'ai le temps d'aller faire le tour des 2 petits cratères (cratères de Silvestri 1986m d'altitude) datant de l'année 1883. 5min avant la fin de ma promenade, la tempête du haut est finalement descendue jusqu'ici. Il neige. Il grèle. En 5 minutes, je suis trempée mais c'est la fin de l'excursion. Promenade vraiment magnifique. Je n'étais pas très bien équipée vu que j'étais venue avec mes chaussures blanches. Mais finalement la poussière volcanique n'a pas collé au cuir, et mes chaussures sont toujours blanches. Par contre elles sont déchirées de partout, les pierres volcaniques sont très coupantes.

Il semble que le meilleur moment pour venir est le mois de juin. Le sommet n'a normalement pas de chapeau nuageux. Mais il n'y aura plus de neige. C'est beaucoup mieux en cette période d'avril donc. En hivers il fait -40 degrés.

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Catania : ambiance poussiéreuse, voitures sales en 2 jours.

 

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