L'école d'Idjéli

au Mali - pays DOGON

Sommaire

Décembre 2001 - en photo

Décembre 2002 - du nouveau pour l'école d'Idjéli grâce à Sabine

 

DECEMBRE 2001 - EN PHOTO

 

 

Traversez la France, l'Espagne, le Maroc, la Mauritanie et vous arriverez en pays Dogon. Tout en bas, l'école minuscule comme un fétu de paille. Elle a l'air si fragile.

Vu sur les falaises de Bandiagara qui surplombent

Au pied de l'arbre, l'école s'est installée pour profiter du maximum de l'ombre.
Le pays Dogon connu pour ses rites ancestraux et ses greniers à céréales. Le maitre est au tableau. Les enfants piaillent Dans les Go-Ana, provision pour la saison sèche.

Sage comme des images.

Go-Ana ou Djiguigné

Il est midi, c'est la fin de la leçon. Les enfants partent manger.

 

 

En plein milieu du pays Dogon, au pied des falaises de Bandiagara, Idjéli est un tout petit village, accessible à pied en 1 journée de DOUROU ou en 4x4. En partant de Bandiagara, il faudra parcourir le plateau jusqu'aux falaises, puis descendre par des gorges naturelles. Enfin marcher dans la plaine entre les falaises et la dune de sable. Vous y êtes.

Ouverte en Octobre 2001, le maître a recruté les 109 enfants entre 6 et 8 ans du village. Une seule classe pour apprendre à lire, à écrire, à compter. Les moyens ? 1 tableau, 1 livre de lecture (pour toute la classe), 1 cahier pour écrire. Les enfants sont assis sur des pierres. Ils sont heureux de pouvoir aller à l'école. La classe est en paille sous le grand arbre du village.

 

LES ENFANTS DESSINENT

 

Tous les ans, les masques dansent pour conjurer les sorts dans la rue.

Les masques vont faire peur aux enfants qui partent en courant si le masque s'approche de trop près. Celui qui n'a pas peur n'est plus un enfant.

Masque du fou, masque du cultivateur, masque du lapin, masque du sorcier, .... tous les métiers sont représentés.

 

DECEMBRE 2002 - DU NOUVEAU POUR L'ECOLE D'IDJELI

 

Décembre 2002, Sabine, une italienne, passe par Idjeli avec du matériel pour l'école :

(pour le français voir ci-dessous)

En Italien :

... Da Gao per Yendouma nei 4x4 incluso insabbiamento: tutti fuori a spingere, non basta. Arriva un altro autista e liberiamo le ruote dalla sabbia. Un'altra volta arriviamo con il buio. E quella notte non si dorme. Qualcuno ha deciso di festeggiare tutta la notte. Alle sei durante la colazione sentiamo gli ultimi suoni dei tamburi. Consegniamo il primo paccho alla prima scuola. Una compagna del viaggio racconta che a visto l'emozione del direttore della scuola quando apre il pacco. Partenza per un Trekking di 5 giorni e mezza. Idjeli non è nel programma, che peccato! Arrivo a Kundu, questa volta con la luce. Consegna di materiale per la scuola. Il giorno dopo il rappresentante del paese ci invita a casa sua per ringraziare. Così per i giorni di trekking. Poi sorpresa: la guida una mattina chiede durante il trek si può visita due paesi Idjeli e l'altro non me lo ricordo. Prima che qualcuno del gruppo potesse dire una parole ho optato per Idjeli,preprando un pacco per scuola. Quando siamo arrivati ho subito riconosciuto la scuola. Che emozione. Ti ho pensato e ti ho ringraziato. Risposo al bar.

Consegna del pacco al presidento ass. genitori documentato con foto e filmino. Foto non sono ancora pronte. Ma nella scuola c'erano i banchi! Poi visita al paese. E lì una sorpresa. Stanno costruendo una chiesa enorme in pietra. In un'altro paese l'insegnante racconta che i paesi devono autofinanziare le scuole, vuol'dire anche lo stipendio dell'insegnante.

Ci sono incontri con una marea di bambini, con guide, con persone nei villagi che oltre ai saluti si parla solo la propria lingua che l'altro non capisce....

En Français

...De Gao pour Yendouma en 4x4 avec ensablement: tous dehors à pousser n'a pas suffit. Arrive un autre chauffeur et nous liberons les roues du sable. De nouveau nous arrivons dans le noir. Et cette nuit on ne dors pas. Quelqu'un a decider de faire la fete toute la nuit. A 6h pendant le petit déjeuner nous entendons les derniers sons des tambours. Nous livrons le premier pacquet à la première école. Ijeli n'est pas au programme, quel dommage ! Arrivée à Kundu, cette fois de jour. Nous livrons du materiel scolaire pour l'école. Le lendemain le représentant du village nous invite chez lui pour nous remercier. Et ainsi de suite pour les jours de trekking. Puis surprise : le guide un matin nous dit pendant le trek qu'on peut visiter 2 villages,   Idejli et l'autre dont je me souviens plus du nom. Avant che quelqu'un du groupe puisse dire un mot, j'ai opté pour Idjeli, preparant un paquet pour l'école. Quand nous sommes arrivés j'ai tout de suite reconnu l'école. Quelle émotion !. J'ai pensé à toi et je t'ai remercié. Repos au bar.

Livraison du paquet au president de l'association des parents avec reportage de photo et film. Les photos ne sont pas encore prête. Mais dans l'école il y avait des bancs ! Puis visite du village. E la une surprise. Ils sont en train de construire une enorme eglise en pierre. Dans un autre village, l'enseignant raconte que les villages doivent s'autofinancer pour l'école, ce qui veut dire aussi le salaire du professeur.

Nous rencontrons une marée d'enfants, avec guide, avec des personnes dans les villages qui de plus parlent seulement leur propre langue que personne d'autre ne comprend.

Et voici l'école 1 an après (décembre 2002)

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